
Dominik Rimbault
2000 - 55 min - Beta numérique - France

La réalisatrice nous fait découvrir l’univers intime de Vincent Van Gogh pendant les trois dernières années de sa vie à travers les lettres de Vincent à son frère Théo et sur les lieux mêmes où il vécut. Son arrivée à Arles, qu’il compare au Japon : "Le pays me paraît aussi beau que le Japon pour la limpidité de l’atmosphère et les effets de couleurs gaies."
C’est une période très euphorique pour Vincent... Il est enthousiasmé par cette nature si forte, si coloré. C’est une de ses périodes les plus prolifiques. Il veut y créer l’atelier du Midi et y faire venir ses amis. Il arrive à convaincre Gauguin qui le rejoint. Le côté passionné des deux hommes rend incompatible cette amitié et c’est l’échec pour Vincent...
Nous le suivons à Saint-Rémy-de-Provence, à l’hospice Saint-Paul-de-Mausole, où il s’y fait soigner...
Il traverse une période d’enfermement et de désespoir. Il y peint les fameux iris, les cyprès et la nuit étoilée de Saint Rémy. "Je veux maintenant absolument peindre un ciel étoilé. Souvent il me semble que la nuit est encore plus richement colorée que le jour, coloré et violet, des bleus et des verts plus intenses. Lorsque tu y feras attention, tu verras que certaines étoiles sont citronnées, d’autres ont des feux, roses, verts, bleus, myosotis..."
Il se suicide le 27 juillet 1890, au milieu des champs de blé.
Ces lettres nous révèlent sa vie de chaque jour, ses impressions sur son environnement et ses réflexions sur l’art.