Mondes d’Hervé di Rosa
Alyssa Verbizh
2017 - 52 min - Fichier numérique GH - Couleur - France

Paris, Barbès, sous-sol de l’atelier d'Hervé di Rosa. Lumière zénithale. L'artiste travaille sur une grande toile accrochée au mur, debout, à genoux, à plat ventre : "moi j'aime peindre comme ça […] ça rend la peinture physique !".
On entrevoit, tout autour de lui dans l'atelier, l’univers foisonnant de Di Rosa : robots de toutes provenances, croquis et affiches sur le mur, figurines Marvel sous blaster… Le pinceau à la main, il interpelle la caméra : "Sur ma peinture, j’ai pas grand-chose à dire, hein ! C’est une histoire d’énergie, pas de réflexion, c’est aux autres d’en parler ! La peinture pour moi c’est quelque chose de viscéral".
Sète, après midi ensoleillé. Di Rosa se promène dans les rues de sa ville natale et évoque ses souvenirs de jeunesse. Il nous emmène à l'École des beaux-arts où il retrouve Philippe Saule, le directeur. Devant une pile d'archives diverses, ils se remémorent les premières créations de l'artiste encore étudiant, et les influences diverses qui l'ont nourri à l'époque, entre les héros de Marvel, les reproductions de tableaux dans les livres scolaires et l'imagerie populaire. Di Rosa s'arrête devant une photo en noir et blanc : "Les punks de Sète! […] on y est tous !". Comme il le dira un peu plus tard, pour lui "les deux inventions du vingtième siècle, c'est la BD et le rock n' roll". Paris, Maison Rouge. Di Rosa installe ses œuvres et ses collections avec les équipes de montage. Il passe d’une salle à l’autre, discute avec les différents membres de l’équipe, raconte des anecdotes sur certaines pièces. Il entre dans une grande salle où sont installées des toiles emblématiques des années 80 qui représentent les personnages qu’il a inventés, fortement inspirés de la bande dessinée, de la science-fiction et des figurines. Ce qu’il appelle sa “Diromythologie”. […]


Distribution


Distributeur : Pages & Images Productions