Jean-Claude Riga
2008 - 46 min - Belgique
"Cinquante minutes très sobres". Meyer (1920-2007) parle de ses films, d’une certaine éthique de réalisation, de la censure, de l’influence d’Eisenstein et de Brecht ou du théâtre dans la mise en scène. Il évoque son rapport aux personnages, au spectateur et pose aussi les prémisses du projet "La Mémoire aux Alouettes". La perte de la mémoire sociale équivaut, pour des générations successives, à de nouvelles descentes aux enfers.
Dans les films de Paul Meyer, cet effacement de l’histoire ouvrière s’accomplit de manière poétique, dans une sorte d’ascension comparable à celle de l’âme. Le cinéaste Paul Meyer (1920-2007) se définit comme "un type qui dit ce qu’il pense, plutôt qu’un cinéaste..."
Dans les années 50, Meyer invente pourtant le Cinéma Belge, alors que la censure frappe ses films consacrés à la condition ouvrière "Klinkaart" (1956) et "Déjà s’envole la fleur maigre" (1959), "Le pain quotidien" (1964), "La mémoire aux alouettes" que Meyer entame à 80 ans et qui reste aujourd’hui inachevé. (J.C Riga)
Auteur-Réalisateur : Jean-Claude Riga
Image : Jean-Claude Riga, Alain Marcoen
Son : Alain Daniel, Origan Canella, Laurent Daniel
Montage : Anne Lacour
Producteur délégué : Nord films
Coproducteur : WIP (Wallonie Image Production)
Diffuseur coprod. : RTC Télé Liège
Diffuseur coprod. : RTBF Bruxelles
Participation : Centre du Cinéma et de l'Audiovisuel de la Communauté française de Belgique