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Les États généraux du film documentaire 2017 Une histoire de production : Les Films du bilboquet

Une histoire de production : Les Films du bilboquet


Jeudi 24 à 14h30, Salle Cinéma

J’ai fondé Les Films du Bilboquet avec la volonté d’accompagner des films aux frontières des genres, des formes, des sujets et des disciplines.
Avec les auteurs, réalisateurs, techniciens, nous envisageons les films guidés par l’idée que ce qui compte, c’est aussi l’usage qui en est fait et la conception au service de laquelle nous faisons évoluer le documentaire.
À la fois attentive et stimulée par un certain air du temps, j’essaie d’élaborer un catalogue qui résonne et crée un ensemble par lui-même. Bien souvent, ce sont les films qui dialoguent entre eux sans que l’on ait l’impression de l’avoir décidé. Aux Films du Bilboquet, ce dialogue s’est aussi initié et renforcé à travers des regards cinématographiques européens qui en croisent d’autres, africains. C’est une cohérence et une ambition cinématographique qui se dessinent ainsi peu à peu à travers des choix, parfois difficiles, toujours assumés, que je fais. Et, dans tous les cas, je m’applique à garder en tête que la production relève bel et bien d’une affaire de jeu, un jeu d’adresse.
Chaque mur est une porte est le premier film que j’ai choisi de produire pour la société. Nous avons, avec Elitza Gueorguieva, initié et inventé nos rôles ensemble. Le titre de ce premier film a donné à sa manière sa ligne éditoriale aux Films du Bilboquet.
À l’image du film d’Elitza, je dirais que la cinématographie que je cherche à défendre et soutenir questionne un cinéma en train de se faire. Il est à la fois très personnel et pourtant s’adresse à nous tous. Il est à la recherche de formes renouvelées sans jamais toutefois oublier le récit.

Eugénie Michel-Villette


En présence d’Eugénie Michel-Villette.