SQL Error ARDECHE IMAGES : Nécessité de la critique ?
Les États généraux du film documentaire 2012 Nécessité de la critique ?

Nécessité de la critique ?


Séminaire

Quelle nécessité s’affirme aujourd’hui pour la critique de cinéma ? Et qu’est-ce qu’écrire une critique de film ? De quels héritages, de quels outils disposent les critiques en exercice aujourd’hui, qu’ils interviennent à propos du cinéma dit « documentaire » ou de celui dit « de fiction » ?
Nous avons voulu aborder ces questions à partir de la pratique contemporaine de la critique de cinéma, en réunissant un certain nombre de ceux qui écrivent des critiques dans la presse, sur le Net, à la radio… Nous leur avons demandé de réfléchir avec nous à leurs manières de faire, à leur vision du cinéma, à leur vision du moment historique, à leur place, aussi, dans une histoire de la critique qui ne peut être séparée de l’histoire du cinéma.

Emmanuel Burdeau
Directeur littéraire des éditions Capricci, programmateur du Festival International du Film de La Roche-sur-Yon, critique pour Mediapart et So Film.

1 — Comment ça va ?
Mal, c’est une évidence. Que ce soit une évidence, et que les critiques ne craignent pas de le dire, fait partie du problème. C’est la preuve : que cette mauvaise santé n’est pas neuve ; qu’il y entre de la complaisance, mais aussi un sentiment de fatalité ; que la critique pourrait aisément aller mieux.
La critique sérieuse en est encore à ressasser les conquêtes des anciens héros, à les resservir sans les comprendre, à faire comme si rien n’avait changé depuis cinquante ans. La critique est faite d’héritiers assis sur leur patrimoine, et cette évidence-là — encore une — est affreuse.
Il n’y a pourtant jamais eu autant de jeunes gens aimant le cinéma et sachant le penser ; jamais autant de forts « écrivains de cinéma » (expression par ailleurs embarrassante). Mais ils font trop peu ce qu’on appelle la critique, laquelle est bien, aujourd’hui, dans sa grande majorité, une rente. Gérée avec un peu d’affolement — c’est déjà une consolation – car il faut un sacré aveuglement pour croire que la monnaie d’il y a cinquante ans brille d’un éclat inchangé.
2 — Comment ça marche ?
La relation critique s’élaborerait (conditionnel) dans l’idée que le cinéma est important ; parce qu’il donne accès à quelque chose de plus important encore, qui est le monde. La critique procède de ce frisson, de ce saut, de cette conviction — appelons ça comme on veut.
On écrit pour ceux qui n’écrivent pas ; on va voir des films avec l’idée que ceux-ci se projettent dans le monde, y ont déjà lieu, ou configurent un monde ; on croit à l’importance du cinéma, et donc à l’idée qu’un article peut rendre patente cette importance, et la relancer ailleurs, au dehors, là où ça se passe, dans la rue et dans les têtes, dans les villes et dans les cœurs — appelons ça comme on veut.
On occupe une place qui n’existe pas, entre deux feux. On n’est pas rentier, surtout pas. On est un peu fanfaron mais la clandestinité continue à nous faire rêver. On voudrait disparaître, entre une phrase et une image.
(Ajout 2012 :) On écrit aussi avec l’idée que si surgissait quelque chose de plus important ou de plus neuf que le cinéma, il ne faudrait pas se cabrer, mais suivre le mouvement — voire arrêter d’écrire.
3 — Comment ça se déplace ?
« Critique » est un mot magnifique. Assez grand pour faire une vie. « Critique de cinéma » est problématique. Parce que les rentiers, qui sont aussi des truqueurs, ont changé le sens du « de ». Ils en ont fait le signe d’une propriété. « Critique de cinéma » veut de plus en plus dire : qui fait un tri et dit : là, c’est encore du cinéma ; là c’en est déjà ; là non.
Discours de propriétaire, discours théoriquement nul, politiquement démagogique. Discours paternaliste, et de pouvoir.
Que la critique se mêle aux autres discours sur l’image et sur le cinéma. Qu’elle se mêle aux images elles-mêmes, sur Internet. Qu’elle se laisse envahir et travailler.
De là, elle pourra repartir et retrouver une place. Pour l’instant, elle se croit châtelaine alors qu’elle vit dans huit mètres carré sans chauffage sous un mètre soixante de plafond.
Autre nécessité : qu’elle fasse son histoire, au moins depuis ces fameux temps héroïques. Elle en sortira plus nue et plus forte. Moins naïve.

Version remaniée des réponses données en 2009 à un questionnaire soumis par le Centre Pompidou et par le Silo, à l’occasion d’ « Où va le cinéma ? ».

Jean-Louis Comolli
Cinéaste, critique, ancien rédacteur en chef des Cahiers du cinéma, écrit à Trafic, Images documentaires et sur le blog « cesfilmsàpart ».

Critique : mon beau souci. J’ai commencé par voir des films, au ciné-club de ma ville natale, puis au ciné-club d’Alger dont le président était Barthélémy Amengual, historien du cinéma et eisensteinien forcené, puis encore à la cinémathèque d’Henri Langlois (Ulm et Chaillot). Un jour, je me mis à écrire sur les films que je voyais. Plus ou moins, je n’ai jamais cessé. La raison en est simple : avant et pour être des œuvres d’art, les films sont des opérateurs sociaux, des analyseurs de situations sociales, des lieux d’expérimentation des modes de représentation en cours, à la fois parce qu’ils en font leur matière fictionnelle et parce que, pour être réalisé puis montré, chaque film opère dans la société et le temps qui sont les siens. Cette double définition : un film dans l’histoire de son temps, un film dans son histoire au regard de l’histoire du cinéma, appelle un passage par les mots, description, analyse, commentaire. Il y a un jeu de cache-cache entre les images et les mots. (Ça remonte à loin). Or, le cinéma, aujourd’hui, conjugue les deux registres, travaille leur écart ou leur coïncidence. Filmés, les mots deviennent images mais les mots eux-mêmes, dans les films, entrent en mutation. Au cinéma, les mots changent de tribu, les images de vitrine.
J’ajoute que, imaginairement, j’entends toujours en ce que j’écris l’écoute active de ceux qui ont réalisé l’œuvre. Mon travail critique s’adresse à vrai dire aux auteurs, producteurs, cinéastes autant qu’aux spectateurs. Je crois même que les spectateurs ont moins besoin de critiques que ceux qui font les films. Faire, c’est être aveugle sur les limites de ce qu’on fait. Le spectateur a la puissance de voir ce qui est, qui a été pensé, voulu, organisé, et n’est pas dans la conscience des auteurs mais se déroule, cependant, sur l’écran. La critique est là pour nouer ce qui est certain et ce qui est encore hypothétique. Elle s’adresse, autrement dit, d’une voix hésitante et faible, à ceux qui font les films, et qui ne sont pas seulement des spectateurs. Autrement dit encore, la critique propose un programme esthétique.
Il s’agit bien d’accorder à certains films le privilège d’avoir une double vie : dans les salles de cinéma, sur les écrans des ordinateurs, etc., et dans les écrits qui tentent de se saisir d’eux. Car les films sont fuyants et glissants. La maille des mots n’en retient qu’une faible part. Peu ou prou, l’écrit fige le monde, le met en place, le tient en joue, le pose. Aucun de ces gestes ne paraît porter s’il s’agit d’un film, processus en constant mouvement, boucle où chaque seconde efface la précédente, où règne l’oubli des formes perçues par le spectateur même. Écrire à propos d’un film revient à serrer dans sa main une poignée d’eau. L’exercice est difficile. Peut-être est-il aussi profitable. 

Antoine Guillot
Journaliste et critique de cinéma et de bande dessinée, producteur délégué de La Dispute et producteur de la revue de presse culturelle sur France Culture.

Une cinéphilie qui remonte à l’enfance, un goût immodéré pour le cinéma américain de toute époque, pour le film noir et le fantastique, une pratique de divers métiers de l’autre côté de l’écran (en vrac : producteur, comédien, scénariste, attaché de presse, distributeur, et j’en oublie), tout ça pour tomber un jour, par hasard, pour ne pas dire à mon corps défendant, dans la critique de cinéma. L’habitude voudrait qu’on commence critique pour finir cinéaste, j’ai pris le parcours à rebours, de la fabrication au commentaire. Drôle de métier…
Sans appartenance à une chapelle ou une école particulière, Télérama m’a fait comprendre que les critiques avaient souvent tort, Mad Movies m’a fait vénérer des auteurs alors infréquentables, et Starfix m’a aidé à revendiquer mes goûts, même s’ils n’étaient souvent pas les leurs. Drôles d’influences…
Drôle de pratique aussi que celle de critique radiophonique : dans un temps nécessairement réduit, exprimer oralement un goût, un ressenti, retranscrire une émotion, une expérience sensitive vécue dans une salle. Essayer de penser un film, mais surtout découvrir ce qu’on en pense en le formulant. Car ce qui ressemble le plus à ma pratique de la critique à la radio, c’est l’improvisation jazzistique : à partir d’une trame harmonique plus ou moins définie, d’un thème (le film), oublier l’écriture pour profiter pleinement des potentialités de la parole en direct, élaborer une mélodie verbale qui s’invente au fur et à mesure qu’elle s’énonce. La pratique régulière de la table ronde critique s’apparente là encore pour moi à celle de la jam session : meilleurs sont les partenaires plus on les connaît, meilleur on est dans le contrepoint ou l’unisson.
Comme disait Truffaut, tout le monde a deux métiers : le sien et critique de cinéma. Drôle de métier de n’en avoir plus qu’un seul. Sans compter que la critique est sans doute la forme la plus tortueuse de l’autobiographie…

Christophe Kantcheff
Rédacteur en chef de l’hebdomadaire Politis, critique de cinéma et critique littéraire. Depuis 2005, il anime, avec l’écrivain Bertrand Leclair, un séminaire sur la critique des œuvres dans les médias, « La Critique impossible ? », à l’Institut français de presse, à Paris.

« La Critique impossible ? » est le nom du séminaire sur la critique dans les médias que je co-anime depuis 2005, avec l’écrivain Bertrand Leclair. L’important est dans le point d’interrogation bien sûr. Nous ne voulions pas fermer l’horizon, même si la critique se porte mal, à cause, surtout, des tendances lourdes du journalisme, des évolutions techniques, économiques et par conséquent idéologiques que connaît la profession (rétrécissement du temps, plébiscite du déjà connu, contrôle du rythme de l’actualité, injonction à l’évaluation…). Si je parle plus volontiers de cette critique, celle qui est faite dans les médias, c’est parce que j’en suis partie prenante, travaillant dans un hebdomadaire, Politis, qui a certes ses spécificités, mais qui n’est pas exempt des contraintes qui pèsent sur ce champ-là.
Le point d’interrogation ouvre malgré tout une perspective, indique qu’il y a un combat à mener. Autant sur moi-même que contre la logique dominante, l’« évidence » de sa victoire. Pour ne pas perdre l’élan premier, décisif dans l’envie qui a été la mienne de faire de la critique. Il s’agit de préserver la nécessité de ne pas laisser le film en moi sans mots, de maintenir la capacité d’accueil à ce que mes yeux risquent de ne plus voir par commodité ou lassitude, et de sauvegarder le sens de cet exercice fragile et compliqué (non, la critique n’est pas aisée, si l’art est effectivement difficile).
En quoi consiste cet exercice ? À relater l’expérience vécue devant un film, en rendant compte de celui-ci avec le plus d’honnêteté possible, en n’étant jamais dupe de ses propres inclinations, de son « idiosyncrasie », en transformant le ressenti en du langage rationnel, partageable, en argumentant sur la cohérence et les significations, sur le rapport entre l’idée et la forme, en traçant des liens avec d’autres films, avec d’autres œuvres, en ne perdant pas de vue que le cinéma est une voie de connaissance du monde… Je n’en finirai pas de dire en quoi consiste le geste critique, et ne cesserai, ce faisant, d’être imprécis et insuffisant.
Reste cette conviction : la critique ne relève pas du guide de consommation culturelle. C’est une proposition de lecture qui s’adresse au spectateur, au lecteur, à l’auditeur. Libre à lui de la reconnaître et de s’en saisir pour ne pas rester seul face aux arguments d’autorité, quels qu’ils soient. La critique est une invite à l’échange, au débat, à la construction d’une agora ou d’un espace public, qui émancipe les œuvres, les auteurs et les spectateurs. La critique est un fait politique. « La critique impossible ? ». Non, une utopie.

Cédric Mal
Directeur de la publication du Blog documentaire, membre du comité de rédaction de la revue Images Documentaires.

Critique, je n'aime pas ton nom.
Je n’aime pas ton nom quand tu t’inscris dans l’urgence de l’actualité, quand tu t’associes à la prescription (marchande) d’objets culturels, ou quand tu ne te donnes pas le temps de la réflexion – celui-là même, pourtant, qui préside nécessairement à la composition de toute œuvre documentaire à laquelle tu te frottes. Je n’aime pas ton nom, et je te préfère donc un autre terme, plus sérieux, plus austère peut-être, mais surtout plus engageant : analyse.
J’examine, mais ni ne juge ou ne commente. Je dialogue ; avec l’œuvre, son auteur et son public. Je navigue dans un entrelacs de formes, repère des signes, des motifs, des correspondances. J’ausculte les images et les sons de manière presque scientifique. Je désarticule leurs articulations, et tente d’en rendre compte le plus précisément possible. Telle est ma démarche, ma pratique, ma position.
Il existe bien sûr un aiguillon, fondamental : ce que l’œuvre aura déposé en moi au moment de sa projection. Quelque chose reste, résiste et se sédimente. C’est ensuite dans la confrontation entre ce premier souvenir avec la « révision » du film que je travaille.
Il s’agit souvent pour moi de faire dire au film ce qu'il n'exprime pas manifestement mais qui est pourtant bien présent. Dévoiler ce que le documentaire ne s’avoue peut-être pas lui-même. Reformuler sa formule en observant ses particules élémentaires pour révéler son alchimie.
À mon sens aussi, l’analyse est un acte politique. Elle remarque, marque et démarque. Elle fait un choix, pose une pierre. Jamais un « pavé dans la marre ». L’œuvre existe par et pour elle-même ; seulement, son analyse la renforce, la distingue, et lui confère sa nécessaire atemporalité. L’analyse est un fait de création.
Dialogue avec un film, conversation avec son auteur, ma pratique est recherche et rencontre – recherche de la rencontre, sans doute. C’est une quête de sens bien sûr, mais généralement motivée par l’envie de découvrir un peu plus qui est l’homme ou la femme à la caméra. Il y a ce que les films nous disent du cinéma ; il y a aussi ce qu’ils nous disent de leurs auteurs.
D’Agnès Varda à Alain Cavalier en passant par Claire Denis, ce sont les interactions d’un filmeur avec le Réel – et dans le Réel, il y a d’abord le spectateur – qui suscitent mon désir d’analyse. Tous les films ne naissent pas égaux devant cet élan, mais je dispose de cette formidable liberté : je n’ai pas le devoir de produire un discours sur tel ou tel documentaire.
Il en va là de la forme et du lieu de l’analyse. Le plus souvent, un texte sur du papier. C’est notamment pour s’extraire de cette contrainte que j’ai créé Le Blog documentaire. Internet présente de formidables potentialités, et d’abord celle-ci : le réseau permet paradoxalement de stopper le flux pour s’arrêter sur les images. Mieux, le web permet d’associer images, sons, textes et vidéos – sans aucune limite. De cette confrontation entre les médias naît un autre discours. Quelle plus subtile analyse que l’image d’une page web mise en rapport avec celles des documentaristes ?

Sylvie Pierre
Fondatrice de la revue Trafic avec Serge Daney aux éditions P.O.L, et la dirigeant aujourd'hui avec Raymond Bellour et Patrice Rollet.

Pour une nouvelle critique
Oui, il y a nécessité, aujourd’hui, et peut-être plus que jamais, de faire encore de la critique de cinéma, sur tous supports possibles de transmission, écrits, parlés, télévisés, existants ou à inventer, toutes webosphères comprises. J’espère que notre certitude à ce sujet se raffermira à Lussas. Il faut du discours de discernement et d’éclaircissement des œuvres faites de son et d’image. Du discours de partage surtout : mes goûts et les vôtres, mes valeurs et les vôtres, ce genre d’ensembles, au sens mathématique du terme, c’est à dire en tant que champs de problématique.
Et j’ajoute : je ne crois pas beaucoup à la critique négative, celle qui dit « c’est pas bon », ou « c’est pas bien », ou « c’est mal fait », ou « je n’aime pas », ou « il ne faut pas le faire », etc. Bien sûr, dans le travail du cinéma il y a des machines et des systèmes qui interviennent : techniques, esthétiques, financiers, idéologiques, médiatiques, et j’en passe. Si bien qu’au cinéma, tous les travellings peuvent devenir de Kapo, tous les effets spéciaux des banalités de l’effet, les productions des bassesses ou bévues de calcul, les réalisations de vieilles futilités superflues. Et à toutes ces mauvaises actions de cinéma, la critique se doit de rester attentive, si elle y tient, si elle en a l’acuité et le mordant adéquat, si son propre discours du refus ne risque pas trop de se noyer dans le bruit général, le flux harassant du binaire si hâtivement alterné des opinions pour ou contre.
À vrai dire, comme le dit la pub de Nutella en s’adressant aux enfants : « Il en faut de l’énergie »… pour être un critique. Il faut avoir bien intactes, et pures, ses forces d’indignation, car elles s’usent devant la médiocrité et toujours, de récurrentes abjections. Être doué d’une certaine grâce, d’une énorme force, pour se coltiner le devoir de refus de manger à n’importe quelle soupe de l’audiovisuel, d’autant que celle-ci, je ne dis pas est servie partout, mais l’est bien trop abondamment.
Bien qu’ancienne des Cahiers du Cinéma, je préfère la critique de cinéma positive. Je ne veux plus « critiquer » que les films, cinémas et cinéastes que j’aime. Ceux-là je sais que je peux en passer l’amour. Et je dirai même plus : pratiquement je ne vais plus voir non plus que les films que j’aime déjà. Je me renseigne avant. Je renifle. Être critique c’est aussi avoir ce nez-là, gagné, par passion du cinéma, dans l’entraînement à en exercer la finesse. Le film a ses raisons, et en être critique c’est les reconnaître, les démêler, en repérer le jeu : ce cinéma-là, pourquoi, comment, pour qui ? Avec quelles formes, s’inscrivant en quelle histoire, et à quelles fins, de présent ou d’avenir, utiles ?
Ces fondements critiques admis, chacun de nous peut se permettre d’en constituer le système de valeurs à l’aune de critères bien personnels.

Chacun des invités nous fera partager ses expériences et ses pratiques de la critique en s’appuyant sur des extraits de films. Un dialogue s’engagera entre les critiques invités et le public à l’issue de chaque intervention. Les débats seront animés par Gérald Collas.


Invités : Emmanuel Burdeau, Jean-Louis Comolli, Antoine Guillot, Christophe Kantcheff, Cédric Mal, Sylvie Pierre.